Droit de la jeunesse
Avocate en droit de la jeunesse au barreau de tournai
Avocate en droit de la jeunesse au Barreau de Tournai, Maître Michèle Waignein se spécialise dans la défense et le conseil juridique des mineurs en difficulté ou en danger. Avec une approche empathique et déterminée, elle représente les jeunes devant les services d'aide à la jeunesse et les tribunaux, veillant à ce que leurs droits soient respectés et que des solutions adaptées à leur situation soient trouvées. Maître Waignein travaille étroitement avec les familles et les services sociaux pour promouvoir l'intérêt supérieur du mineur, que ce soit dans le cadre d'une assistance volontaire ou lors d'interventions judiciaires contraignantes.
Le cabinet d'avocats est situé au 36 rue de Templeuve, Tournai. L'accueil téléphonique est disponible du lundi au vendredi, entre 8h30 et 19h.
Le droit de la jeunesse, un domaine particulier
Le droit de la jeunesse constitue un domaine spécifique du droit visant à protéger les mineurs en difficulté ou en danger. Depuis 1991, avant toute présentation devant un juge, les mineurs passent d'abord par le service de l'aide à la jeunesse (SAJ), dirigé par le conseiller de l'aide à la jeunesse. Ce service met en place, avec l'accord des parties concernées (parents, mineurs assistés d'un avocat entre 12 et 14 ans, mineur de plus de 14 ans sans avocat...), des mesures d'aide spécialisée, volontaire et consentie. Les mineurs concernés sont ceux qui se trouvent dans des situations de vulnérabilité, qu'ils soient confrontés à des difficultés familiales, scolaires, ou à des comportements à risque. En cas d'échec de l'aide spécialisée volontaire, et si le mineur reste en danger, le SAJ peut adresser une note de synthèse au procureur du Roi pour solliciter l'ouverture d'un dossier au tribunal de la jeunesse, où l'aide devient contraignante.
Une avocate pour protéger le jeune
Maître Michèle Waignein assure une représentation juridique qui vise avant tout à défendre les droits et les intérêts du mineur à chaque étape de la procédure judiciaire ou administrative. Que le jeune soit confronté à des difficultés familiales, scolaires, ou à des situations de risque, l'avocate se positionne comme un défenseur et un guide, s'assurant que les décisions prises par les autorités compétentes, telles que le service de l'aide à la jeunesse (SAJ) ou le tribunal de la jeunesse, servent véritablement l'intérêt supérieur du mineur.
En collaborant étroitement avec le jeune, sa famille, et les services d'aide, l'avocate contribue à l'élaboration de solutions personnalisées et adaptées, qu'il s'agisse de mesures d'assistance ou de protection. Son rôle est de veiller à ce que le processus soit mené avec équité et respect, en mettant l'accent sur la sécurité, le développement et le bien-être du jeune.
Les domaines d’intervention de l’avocate
Dans le cadre de la protection des mineurs, l'avocate intervient de diverses manières :
- Donner une directive pédagogique aux personnes investies de l’autorité parentale : L'avocate peut aider à établir des directives visant à améliorer la prise en charge du mineur par ses responsables légaux, en insistant sur l'importance d'une éducation adéquate.
- Soumettre le jeune à la surveillance du service social compétent : avec l'avocate, le mineur peut se voir imposer des conditions visant à favoriser son intégration sociale et éducative, telles que la fréquentation scolaire régulière ou le suivi par des centres spécialisés.
- Ordonner une guidance familiale, psychosociale, éducative et/ou thérapeutique : l'avocate soutient la mise en place de programmes de soutien pour le jeune et son entourage, afin de restaurer ou de renforcer les liens familiaux et sociaux.
- Imposer un projet éducatif : l'avocate contribue à l'élaboration de projets éducatifs personnalisés, tenant compte des besoins spécifiques du jeune et de sa famille.
- Imposer au jeune de fréquenter un service semi-résidentiel, permettre la résidence autonome pour les plus de 16 ans, placer le jeune en cas d'urgence, ou décider d'un hébergement temporaire dans un établissement ouvert : ces mesures, soutenues par l'avocate, visent à offrir un cadre adapté à la situation du mineur, en privilégiant toujours son intérêt supérieur et en visant sa réinsertion sociale et familiale dans les meilleures conditions possibles.